Histoire de clé ou clé de l’histoire ?

Jeudi et vendredi derniers, mes cours de FLE déménagent rue Sarette, dans le local où je fais du soutien scolaire au petit Jean-Pierree, en CE1.

Le premier jour, quand j’arrive dans le hall de l’immeuble à côté pour récupérer la clé dans la boîte à*, pas de clé… Il doit déjà y avoir quelqu’un de local sauf que la porte est fermée et qu’il n’y a personne à l’intérieur… Sur ce, un type arrive et me dit « Ça doit être avec vous que j’ai rendez-vous pour les contrôles de sécurité », « Je pense que non mais cette personne aura peut-être la clé… ».

À 14h un type arrive en scooter : c’est Jean-Pierre (pas celui de CE1, l’enseignant qui m’a précédé le matin) qui n’est pas arrivé à ouvrir la boîte à clé pour la* remettre dedans. Du coup, je lui montre (pour le lendemain).

Je commence mon cours quand reviens le type de la sécurité que je dois aider à trouver les extincteurs.

Retour au cours mais peu après une dame arrive qui veut savoir si elle peut déposer des tissus pour les dames qui font normalement de la couture le jeudi après-midii, je lui répond que oui et je lui donne une feuille de papier pour qu’elle puisse laisser un mot.

Retour au cours mais le type des extincteurs revient pour que je lui signe son récépissé…

Retour au cours mais arrive une responsable du Secours Catholique. Bon, je lui donne le récépissé, c’est toujours ça…

Je finis mon cours et passe le témoin à l’enseignante suivante… à qui je montre comment on ouvre la boîte à…*

À part ça, je ne me suis pas ennuyé une seconde !

(*) Je n’ai pas remis systématiquement le mot « clé » pour ne pas alourdir